Il y a quelques jours, le gouvernement de transition remplaçait l'ensemble des gouverneurs. Citoyen expatrié passablement informé, j'y vis une heureuse décision et un premier pas vers le renouvèlement des structures intermédiaires de gouvernement ou, du moins, l'éviction des représentants de l'ancien régime au sein de ces structures. Or, depuis deux jours, des incidents graves nous sont rapportés de différentes régions du pays qui incluent à chaque fois des protestations violentes de la part des masses qui attaquent des bâtiments publics, les saccagent et y mettent le feu. Les forces de l'ordre ripostent pour leur part de manière non moins violente et il s'en est souvent suivi morts d'hommes et blessures graves. La plupart de ces incidents semblent motivés par le mécontentement de la population suite à la nomination de tel ou tel gouverneur.
L'un de ses responsables nouvellement nommés a parait-il dû quitter le siège de "son" gouvernorat sous la protection de l'armée ! Il se trouve qu'une bonne partie de ces personnes sont d'anciens responsables qu'on s'est contenté de réaffecter. Je n'ai certes pas des données suffisamment précises, mais je tiens l'ensemble de ces informations de la télévision nationale. Un peu partout, des mouvements spontanés se forment pour chasser tel ou tel responsable de l'entreprise ou l'organisme étatique qu'il dirige. Mais pourquoi le gouvernement s'entête-t-il à ne pas vouloir comprendre ? C'est pour le moins une démarche étrange, pour ne pas dire irresponsable. Ce sont des raisons similaires qui ont suscité des événements au moins aussi dramatiques qui ont vu deux citoyens brulés vifs dans un commissariat de police au sud ou encore deux attaques successives en l'espace de deux jours contre la préfecture de police dans une ville du nord. Il est grand temps d'effectuer des purges systématiques au niveau des structures intermédiaires et locales de gouvernement et d'administration et il ne s'agit surtout pas de pratiquer une politique des chaises musicales et "reventiler" ou recycler les petits potentats, au moins, aussi coupables et aussi nuisibles que les grands.
L'un de ses responsables nouvellement nommés a parait-il dû quitter le siège de "son" gouvernorat sous la protection de l'armée ! Il se trouve qu'une bonne partie de ces personnes sont d'anciens responsables qu'on s'est contenté de réaffecter. Je n'ai certes pas des données suffisamment précises, mais je tiens l'ensemble de ces informations de la télévision nationale. Un peu partout, des mouvements spontanés se forment pour chasser tel ou tel responsable de l'entreprise ou l'organisme étatique qu'il dirige. Mais pourquoi le gouvernement s'entête-t-il à ne pas vouloir comprendre ? C'est pour le moins une démarche étrange, pour ne pas dire irresponsable. Ce sont des raisons similaires qui ont suscité des événements au moins aussi dramatiques qui ont vu deux citoyens brulés vifs dans un commissariat de police au sud ou encore deux attaques successives en l'espace de deux jours contre la préfecture de police dans une ville du nord. Il est grand temps d'effectuer des purges systématiques au niveau des structures intermédiaires et locales de gouvernement et d'administration et il ne s'agit surtout pas de pratiquer une politique des chaises musicales et "reventiler" ou recycler les petits potentats, au moins, aussi coupables et aussi nuisibles que les grands.
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