Précision

Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.

Saturday, January 29, 2011

Indécence

Comme s'il ne suffisait pas que le gouvernement l'annonce en grande pompe et que cela soit repris en écho par les moyens d'information à qui mieux mieux, voilà que notre chère télévision nationale qui n'est pas descendue sur le terrain de la place de la Kasbah pendant les cinq jours qu'a duré le siège des marcheurs venus de l'intérieur du pays pour nous livrer un seul vrai reportage, une seule vraie interview d'un seul de ses parias venus exposer leur ras le bol, à part les quelques dizaines de secondes offertes d'un journal à l'autre, y compris lors des événements d'hier pour lesquels un reportage télévisé nous aurait permis de mieux comprendre ce qui s'est vraiment passé et qui a fait quoi, plutôt que de nous rabattre sur l'insipide et invraisemblable communiqué du "nouveau" ministère de l'intérieur... voilà que cette chère télévision, soucieuse de nous tenir bien informés, s'avise de nous servir le plus grotesque des reportages, celui nous racontant comment quelques familles de martyrs de la révolution ont perçu les chèques de compensation pour la mort de leurs êtres les plus chers, allant jusqu'à nous livrer le montant exact de ces chèques !

Premier jour, premier couac !

Le "nouveau" gouvernement Ghannouchi n'a pas bouclé ses premières 24 heures qu'il a déjà commis (ou laissé commettre ?) un premier impair grave lourd de conséquences.
Comment a-t-on pu permettre aux forces de sécurité d'user de la violence avec les irréductibles du siège de la Kasbah et, surtout, qui l'a permis ?