C'est le thème le plus constant qui n'a pas cessé un seul jour d'être d'actualité depuis un certain 14 janvier qui a vu le départ précipité et surtout inattendu de l'ex-président de la république. Pourtant, plus de deux mois et demi se sont écoulés depuis qui ont été riches en événements et en rebondissements et qui ont vu défiler trois hommes successifs au fauteuil de ministre de l'intérieur. Il n'en demeure pas moins que la situation ne semble guère s'améliorer et l'on peut même craindre qu'elle ne demeure longtemps incertaine et instable. Or, si un mélange de flottement, d'agitation et de manœuvres diverses était à la fois prévisible et compréhensible ou, du moins, explicable dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre du 14 janvier, on ne peut ni comprendre ni trouver de justification à la persistance de l'insécurité bien au-delà de cette période initiale.
Précision
Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.