Précision

Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.

Sunday, February 20, 2011

SOS ! Cherche désespérément ministre.

Cela fait une semaine que le ministre des affaires étrangères dont la brièveté du mandat n'a eu d'égal que sa maladresse a présenté sa démission, une semaine pendant laquelle il fallait recevoir deux chefs de diplomaties étrangères (la commissaire européenne et le ministre italien) et traiter deux incidents diplomatiques (les déclarations dépourvues du moindre tact du ministre italien de l'intérieur et le vilain esclandre dont le nouvel ambassadeur de France a été le triste héros),  sans que le gouvernement ne lui trouve un remplaçant. Serait-on en panne de diplomates de haut niveau ou même de personnalités d'envergure capables d'assumer de telles responsabilités ou bien pense-t-on tout simplement qu'il n'y a pas urgence ?

Encore une !

Simple rumeur ou information ? On ne sait trop ! Toujours est-il qu'il semblerait que l'ex-chef de l'état soit mort et des négociations secrètes seraient en cours avec le gouvernement de transition (quelle serait l'autre ou les autres parties à ces négociations : des membres de la famille du présumé défunt qui sont soit en fuite et recherchés soit en prison ou bien le gouvernement qui l'a accueilli dans sa fuite ou quelqu'un d'autre ?) en vue de permettre son inhumation au pays.

"Télédon" ! Et quoi encore ?

Ils n'ont décidément rien compris ceux qui veulent remettre à l'ordre du jour la charité organisée en fanfare ! Ils n'ont pas compris ces suppliques répétées à tue tête par les plus démunis du pays : "S'il vous plaît, venez mais ne nous apportez rien ! Nous sommes pauvres, certes, mais nous ne voulons pas de votre pitié et de votre charité. Nous avons peut-être faim, mais c'est notre dignité qui compte le plus pour nous. Nos demandes primordiales sont d'ordre politique. Cessez d'exhiber notre misère !". Ils n'ont pas compris que, bien intentionnées ou mal intentionnées, réelles ou feintes, ces collectes de bienfaisance, personne n'en veut et elles ne sont utiles à personne d'autre à part ceux qui les organisent, qu'elles servent à leur remplir les poches ou à tranquilliser leurs mauvaises consciences.

Question de langue(s)

Un dialogue récent avec une personne chère qui se reconnaitra a ravivé une question qui n'a jamais été absente depuis la genèse de ce blog, à savoir : dans quelle langue écrire ? La réponse est beaucoup moins évidente qu'il n'y paraitrait. Vous me direz, qu'apparemment la réponse ne semble faire aucun doute à mes yeux, puisque j'ai déjà choisi ma langue d'écriture et que je ne me suis jamais écarté de ce choix jusqu'à ce jour ni même senti le besoin d'évoquer la question ou de donner des raisons pour ce choix. En fait, il n'en est rien. Le fait que j'aie "choisi" d'écrire en français ne signifie ni que c'est là le seul choix possible ni, encore moins, le mieux indiqué.