Précision

Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.

Friday, February 11, 2011

Courage ! Parlez aux gens !

Entre ceux qui travaillent mais ont des problèmes de toutes sortes de précarité de l'emploi et de rémunération jugée insuffisante et ceux qui n'ont pas de travail du tout et qui veulent du travail, de préférence dans la fonction publique avec toutes les garanties nécessaires... On entend des cris de partout aujourd'hui. Vous me direz que c'est compréhensible. Bien entendu ! C'est légitime ? Certes ! Mais quelles capacités d'absorption la fonction publique a-t-elle ? De quels moyens de paiement l'état dispose-t-il ? Il ne faut pas être grand sorcier ni même économiste pour imaginer que les unes et les autres sont limités. D'autant plus limités que ceux qui revendiquent d'un côté comme de l'autre se comptent par centaines de milliers.

Parenthèse égyptienne... et peut-être pas seulement égyptienne

Je dédie cette chronique à un ami égyptien qui est un lecteur assidû de ce blog.

La nouvelle du jour, c'est celle qui vient de tomber il y a quelques instants de la chute de Moubarak. Bien sûr, il ne s'agit pas de verser des larmes sur cet autre dinosaure pourri. Il ne s'agit pas de jubiler non plus car, on l'a toujours su et on l'a encore vérifié récemment à travers l'exemple tunisien, le chef de l'état n'est que l'arbre qui cache la forêt. Lui parti, rien ou presque n'est encore fait pour nous permettre de préjuger de ce que sera l'Egypte (et la Tunisie) de demain et tout reste à faire pour essayer de contribuer à façonner ce lendemain si incertain. Ceci dit, ce n'est pas pour énoncer ce genre de lapalissades que j'ouvre cette parenthèse dans un blog réservé à l'expérience tunisienne (même si elle n'y est pas nécessairement étrangère) ni pour écrire sur le papier (virtuel) ce qui ne peut s'écrire que sur le terrain.