Précision

Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.

Friday, May 6, 2011

Encore un qui ne sait pas se taire

Décidément, c'est la chose la mieux partagée entre politiciens et autres politicards tunisiens. En dépit des faits connus du passé et des lourds soupçons du présent sur le rôle que monsieur Kamel Ltaïef peut avoir joué auprès des puissants d'hier et continuerait de jouer auprès de ceux d'aujourd'hui, les allégations de monsieur Farhat Rajhi à ce sujet ne pouvaient être considérées, au mieux, que comme des allégations à prendre avec toutes les réserves d'usage. Or, non content de s'être trahi une première fois dans son accès de colère noire sur les ondes de Mosaïque FM (voir le lien dans l'article précédent), M. Ltaïef a remis ça sur l'antenne de Nessma TV cette fois-ci, à une heure de grande écoute. Nul besoin cette fois-ci d'une diffusion sur Facebook. Dans une nouvelle envolée, M. Ltaïef vient de déclarer le plus spontanément du monde que la période de 1987 à 1992 (période à laquelle il était soupçonné d'avoir été l'éminence grise du régime par qui passait toutes les décisions importantes et qui faisait et défaisait les gouvernements) a été "la période d'or" du régime de Ben Ali " أعز فترة في حكم بن علي". Période faste due à ses bons offices auprès du maître ! Tiens, je ne le savais pas. Et moi qui croyais savoir qu'entre autres hauts faits de la période en question figurait la falsification des premières élections "pluralistes" de "l'ère nouvelle" annoncées en grandes pompes, la plus féroce vague de répression politique que la Tunisie moderne ait jamais connue et, si ma mémoire ne me joue pas des tours, la condamnation par contumace dans l'affaire de la couscous connection de feu Moncef Ben Ali, le frère du président que ce dernier décida de soustraire à la justice française comme il décida de lui soustraire des années plus tard le petit neveu gâté voleur de yachts...