Précision

Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.

Friday, October 21, 2011

Ma campagne électorale : spot 10

L'enseignement qui a fait plus de victimes que la prédation des Ben Ali et Trabelsi et leurs alliés et amis réunis et qui a pratiquement sacrifié une génération entière de tunisiens a besoin d'une refonte totale qui le transforme de fond en comble. Pour une fois et pour vous changer de ma longue prose aux phrases interminables, je vais me mettre au diapason des partis faisant campagne et présenter mes propositions sous la formes de points (enfin je vais essayer).

Ma campagne électorale : spot 9

Tantôt j'écrivais que l'enseignement était ce que je connaissais le mieux et pour cause ! Outre le fait d'avoir passé la moitié de ma vie à le recevoir  et un quart ou presque de cette même vie à le dispenser (ce qui peut ne pas être exceptionnel en soi), comme je l'ai expliqué ailleurs dans ce blog, c'est à l'enseignement que je dois absolument tout de ce que je suis et j'ai aujourd'hui et, croyez-moi, c'est loin d'être négligeable quand on sait ce que j'étais et j'avais au départ ! Or, en bon élève, au cas où je n'aurais pas su être un bon enseignant, je n'ai pas eu de mal à comprendre la leçon et à réaliser ce que l'enseignement peut apporter à l'homme ou ne pas lui apporter suivant la manière dont il est organisé et dispensé et selon le "contenu" qu'il véhicule. Une grande partie des maux de la Tunisie d'aujourd'hui trouve son explication, dans une large mesure, dans la nature de son enseignement. Le chômage qui a atteint des proportions effrayantes et pris un caractère chronique, l’oppression dans sa forme la plus abjecte subie si longtemps, la sclérose des esprits, la pauvreté de la pensée quand il ne s'agit pas d'absence totale de réflexion, l'égoïsme, le manque de civisme... Tout cela et bien plus est le fruit du type d'enseignement qu'on s'est donné ou plutôt qu'on a bien voulu nous donner.