Ce fut un long silence au point que je ne me souviens plus du titre de ma dernière chronique ni de sa date. Les raisons de ce silence sont des plus banales. Occupations et soucis de la vie courante d'ordre professionnel ou privé qui non seulement m'empêchent d'écrire en ne me laissant pas le minimum de temps et de disponibilité mentale nécessaires à cet exercice tel que je le conçois, mais ne me permettent même pas de suivre de près ce qui se passe ou ne se passe pas dans le pays, même si j'ai l'impression que c'est la dernière alternative qui est à retenir, ce qui m'amène à énoncer la deuxième raison. Bien sûr il y a eu le premier produit de l'instance de monsieur Ben Achour (sa dénomination officielle est autant pompeuse qu'insignifiante que je n'ai jamais su la retenir ni n'en ai eu envie) avec deux choix majeurs qui risquent d'avoir des conséquences néfastes, à savoir celui en faveur du scrutin de liste et la fameuse parité. Encore faut-il que le texte en question avec l'ensemble de ses options soit entériné par les instances du pouvoir provisoire et consacré dans un texte de loi officiel. Mais qu'y avait-il à dire alors que le mal était fait ou presque (en tout cas, si le projet devait subir quelque altération, elle ne concernerait probablement pas ses aspects les plus contestables et contestés qui, en toute vraisemblance, ne sont pas pour déplaire à M. Caïed Essebsi et consorts). Il y a aussi la sempiternelle cacophonie animée par les islamistes et autour d'eux (sempiternelle parce qu'elle ne fait que commencer et qu'elle m'a tout l'air d'être promise à un avenir florissant). Mais, là, sans avoir consacré un article à la question (j'en ai néanmoins consacré deux au thème "politique et religion"), je crois m'être déjà exprimé sur la question en des termes sans équivoque et ne pense pas avoir plus à dire sur ce chapitre. L'avenir (pas si lointain) se chargera de le faire pour ceux que ne suffit pas à convaincre ce que nous dit le passé récent et moins récent et le simple bon sens..
Il aura fallu qu'on publie la vidéo de l'ex-ministre de l'intérieur pour apporter une agitation réelle à la mare par ailleurs calme, en dépit de tous les gigotements mentionnés ci-dessus, et pour m'obliger à sortir de mon mutisme. Que nous apprennent les confessions de monsieur Rajhi et quelle signification leur accorder ?
Il aura fallu qu'on publie la vidéo de l'ex-ministre de l'intérieur pour apporter une agitation réelle à la mare par ailleurs calme, en dépit de tous les gigotements mentionnés ci-dessus, et pour m'obliger à sortir de mon mutisme. Que nous apprennent les confessions de monsieur Rajhi et quelle signification leur accorder ?