Précision

Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.

Thursday, April 7, 2011

Bourguiba et Ben Ali

Le jour anniversaire de la mort du leader historique, premier chef d'état de la Tunisie indépendante, a été marqué par des célébrations variées et inédites qui contrastent avec l'indifférence générale qui a systématiquement accompagné les anniversaires précédents. Ces célébrations et les hommages appuyés rendus au défunt président devaient servir de revanche posthume pour ce dernier sur celui qui l'avait détrôné pour lui succéder, tout en marquant la mort politique en attendant celle physique de celui-ci. Juste retour des choses, dira-t-on. Certes. Mais, a-t-on vraiment besoin dès qu'on a destitué un despote d'en réhabiliter un autre ? Est-on condamné à ne jamais déboulonner une statue sans en élever ou rétablir une autre ? Toute la question est là.