Précision

Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.

Wednesday, January 19, 2011

Pan sur le bec !

Le mien, bien entendu et que les gens du Canard Enchaîné me passent ce petit plagiat !
Je dois, en effet, de plates excuses à la télévision tunisienne. Il semblerait que j'aie émis un jugement trop hâtif en mentionnant tout à l'heure l'ouverture du journal de 20 heures par la nouvelle du télégramme de M. Bouteflika. Depuis, j'ai dû me retrancher derrière mon ordinateur pour écrire la chronique suivante aux trois quarts avant de me voir contraint de la reprendre à zéro suite à un de ces coups bas de Windows et des différents programmes qui l'animent. Bref, j'ai dû y passer la soirée avant de voir enfin mon dernier texte apparaître à l'écran sain et sauf, dûment enregistré.
Passant dans le salon où ma femme avait gardé le téléviseur allumée et branchée sur notre chaîne nationale, je n'en crus pas mes oreilles. Un reportage "à chaud" dans les rues de Sidi Bouzid et d'autres villes de province où l'on voyait des tunisiens du bon peuple manifester, scandant des slogans hautement politisés. On eut même droit à des commentaires de citoyens qui s'exprimaient sur le compte du RCD, du gouvernement contesté, des déclarations infâmes du ministre de l'intérieur et jusque sur le rôle ambiguë des moyens d'information (entendez, entre autres, la télévision !). Suivait ensuite un débat avec la participation de journalistes activistes et de militants syndicalistes de bases qui tenaient un discours radical à faire pâlir d'envie Hamma Hammami !
Bref, j'ai mal jugé notre chère chaîne publique. Voilà ce qui arrive quand on a des idées préconçues et qu'on a déjà condamné le prévenu avant de le juger. Cela m'apprendra à prendre un peu de  recul avant d'écrire n'importe quoi. Il est vrai que tout à l'heure je parlais du journal de 20 heures et que presque cinq heures s'étaient écoulées depuis...
Quoi ? Je ne vous l'ai pas dit ?
J'en suis navré. Oui, ce merveilleux programme passe à 0h.45.

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