Il n'y a pas de mots assez forts pour dénoncer cet affront. Il était salutaire que quelqu'un exprime toute l'indignation qu'aucune personne honnête ne peut ne pas éprouver face à un fait aussi sordide et cette dame a eu le courage et la lucidité qu'il fallait pour le faire. Je n'aime pas la vulgarité en général et j'apprécie encore moins qu'on en fasse un mode d'expression. Néanmoins, dans le cas d'espèce, je pense que le fait dénoncé est bien plus obscène que le plus obscène des mots que quiconque pourrait imaginer pour le dénoncer. Son obscénité n'a d'égale que le silence de toute la classe (comme il est mal placé ce terme pour désigner ceux qu'il est censé désigner !) politique tunisienne. Il aura fallu toute la lucidité, l'intégrité et la dignité de cette blogueuse avec la hargne et la rage qui en sont souvent les corollaires pour dénoncer l'innommable dans toute son indécence, dans toute son obscénité. Piètre consolation, certes, face à la médiocrité ambiante, mais, au moins, on sait que le pays n'a pas atteint le stade suprême de la putréfaction. Pas encore !
Précision
Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.
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