Dans mon tout dernier article posté avant hier, j'écrivais :
Enfin, le risque ultime serait de formaliser et d'officialiser une situation censée être provisoire dans ses structures et ses modalités de sorte que le gouvernement en place cesse d'être provisoire ou de transition et que la prochaine échéance électorale soit renvoyée aux calendes grecques sous couvert de la "gravité des circonstances"...
La suite est connue de tous depuis quelques minutes. Je n'irai pas jusqu'à dire que le petit paragraphe cité plus haut aura été prophétique, pas encore en tout cas, mais, pour l'instant, on peut dire au moins que cela commence plutôt mal car quelles sont ces circonstances toutes nouvelles qui n'étaient pas connues jusqu'à il y a à peine deux ou trois jours lorsque le premier ministre déclarait aux médias français que le gouvernement avait la ferme volonté d'organiser l'élection de l'assemblée constituante à la date prévue et qui sont intervenues depuis pour infléchir cette volonté ? Monsieur Caïed Essebsi pourra toujours rétorquer qu'il avait aussi indiqué qu'une commission chargée de l'organisation de l'élection avait été créée et que c'était cette commission-là qui en avait désormais la responsabilité. Ladite commission, de son côté, en annonçant la nouvelle, s'est empressée de préciser qu'il ne s'agissait là "que d'une proposition" de sa part. Donc, du moins en théorie, le gouvernement, s'il le désire et si sa volonté est bien celle qu'avait professé son chef, peut toujours rejeter poliment la proposition en question et maintenir les élections à la date initialement annoncée...
Wait and see!
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