Il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce que je viens de voir, tout à fait par hasard, faut-il le dire ? On savait que, comme dans des domaines-clés tels que l'économique ou le social, où la révolution au sens de transformation radicale n'est certainement pas à l'ordre du jour, il ne fallait pas s'attendre à des bouleversements remarquables dans celui de l'information. Bien sûr, ce secteur, comme tous les autres a pu, le temps de quelques jours ou de quelques semaines, connaitre de petits soubresauts, des hésitations voire même quelques velléités même timides de changement. Bien sûr, le festin des charognards à qui l'on a jeté en pâture toute une fournée de cadavres de requins pour offrir du spectacle à la plèbe et mieux protéger tous les autres requins bien en vie et bien portants et ceux qui ont à peine commencé à changer leurs dents de lait continue de battre son plein et il est loin d'être fini.
Précision
Ce que que vous lisez ici, ce sont mes impressions, parfois à chaud, basées sur ma connaissance de l'histoire du pays, de sa situation présente et sur ma culture générale, toutes étant forcément limitées et, en tout cas, relatives. Ces réflexions n'engagent que ma personne, ne représentent aucun parti ou groupe organisé et ne se rapportent à aucun projet politique établi. Ce sont les simples réflexions d'un citoyen intéressé au devenir de son pays et concerné par le sort de son peuple qui voudrait apporter quelque chose à l'un et à l'autre, mais qui n'a rien d'autre à offrir à part ces cogitations.
Wednesday, June 15, 2011
Wednesday, June 8, 2011
Le meilleur et le pire
Non, il ne s'agit pas de mariage, même si je m'empresse d'ajouter que je me méfie de toutes les associations que l'on vous demande de ne jamais défaire en présence de ces deux extrêmes (le mariage compris) comme on se méfie de la peste. Le meilleur et le prie dont je veux parler ici, ce sont ceux que vous procure le fait d'être associé à d'autres humains ou supposés tels dans l'appartenance à un même groupe ou à une même communauté, en l'occurrence, à un même pays.
Saturday, May 28, 2011
Un bon exemple de politique politicienne : le débat sur le report ou le maintien de la date des élections
Depuis une bonne semaine, depuis que la haute commission électorale, sitôt constituée, s'est résolument prononcée en faveur du report au 16 octobre des élections de la constituante initialement prévues pour le 24 juillet, plus aucun autre sujet n'occupe la scène politique et médiatique entre ceux qui avaient tant souhaité ce report jusqu'au dépit et au désespoir et qui voient aujourd'hui leur vœu miraculeusement exaucé et ceux qui ont toujours souhaité y aller au plus vite pour une raison ou une autre, les uns dénonçant une volonté de hold up de la part de ceux qui s'acharnent à vouloir maintenir à tout prix une date à laquelle personne d'autre qu'eux ne sera prêt, les autres criant à la trahison et au dévoiement de la révolution. Or, à y regarder de plus près, les deux camps ont tort et raison à la fois et ce qui gêne dans ce débat, c'est que le vrai s'y trouve mêlé au faux chez les uns comme chez les autres, le discours de surface ne renvoyant souvent, au fond, qu'à des calculs politiciens et à des intérêts électoralistes. Jugez-en vous-mêmes !
Monday, May 23, 2011
Sunday, May 22, 2011
Monsieur !
Qu'est-ce que je disais ?
Dans mon tout dernier article posté avant hier, j'écrivais :
Enfin, le risque ultime serait de formaliser et d'officialiser une situation censée être provisoire dans ses structures et ses modalités de sorte que le gouvernement en place cesse d'être provisoire ou de transition et que la prochaine échéance électorale soit renvoyée aux calendes grecques sous couvert de la "gravité des circonstances"...
La suite est connue de tous depuis quelques minutes. Je n'irai pas jusqu'à dire que le petit paragraphe cité plus haut aura été prophétique, pas encore en tout cas, mais, pour l'instant, on peut dire au moins que cela commence plutôt mal car quelles sont ces circonstances toutes nouvelles qui n'étaient pas connues jusqu'à il y a à peine deux ou trois jours lorsque le premier ministre déclarait aux médias français que le gouvernement avait la ferme volonté d'organiser l'élection de l'assemblée constituante à la date prévue et qui sont intervenues depuis pour infléchir cette volonté ? Monsieur Caïed Essebsi pourra toujours rétorquer qu'il avait aussi indiqué qu'une commission chargée de l'organisation de l'élection avait été créée et que c'était cette commission-là qui en avait désormais la responsabilité. Ladite commission, de son côté, en annonçant la nouvelle, s'est empressée de préciser qu'il ne s'agissait là "que d'une proposition" de sa part. Donc, du moins en théorie, le gouvernement, s'il le désire et si sa volonté est bien celle qu'avait professé son chef, peut toujours rejeter poliment la proposition en question et maintenir les élections à la date initialement annoncée...
Wait and see!
Friday, May 20, 2011
Lendemains incertains
Avec les pesanteurs et les atermoiements du gouvernement provisoire d'une part, les velléités revendicatives de tous bords et la situation quasi-marasmique de l'économie d'une autre, sans parler de l'insécurité rampante et de la situation particulièrement précaire à la frontière tuniso-lybienne, la situation n'était guère brillante, quelques mois après le renversement de monsieur Ben Ali. Or, voilà que vient s'ajouter à ce tableau déjà peu reluisant une donnée toute nouvelle, celle de la présumée infiltration dans nos territoires d'éléments armés dont les mouvements, l'équipement et le comportement tels que rapportés par les médias et les milieux autorisés ne présagent rien de bon sur leurs intentions. Encore plus que les individus ou groupes d'individus interceptés dans les régions du sud et du centre, le tout récent accrochage spectaculaire dans une ville du nord-ouest du pays donne une tout autre dimension à ce nouveau phénomène tout à fait inédit en Tunisie et dont on croyait jusqu'à maintenant que cela n'arrivait qu'aux autres (en Algérie sûrement ; peut-être aussi en Mauritanie, même si dans une moindre mesure ; à la rigueur au Maroc, mais sûrement pas en Tunisie). Ce même caractère inédit autant que l'ampleur éventuelle du phénomène et sa portée en font déjà un motif de préoccupation suffisamment sérieux. La perspective d'une implantation plus ou moins durable d'activistes armés et violents dans le pays avec le climat de terreur effectif ou ressenti qu'elle peut induire n'est nullement rassurante pour une population qui, paradoxalement, serait encore plus aux abois qu'elle ne l'était avant le 14 janvier. Pis encore, elle risque d'être fatale à une économie déjà mal en point en achevant de dissuader, peut-être pour longtemps, les flux de touristes dont cette économie est devenue lourdement dépendante suite aux choix désastreux de quarante ans d'une politique aussi effrénée qu'irraisonnée, mais également ceux des capitaux étrangers dont on a tant besoin pour relancer l'emploi en attendant (et surtout en espérant) une profonde restructuration de notre économie et une révision radicale de nos choix de société.
Friday, May 13, 2011
La dernière trouvaille du gouvernement de transition
Voilà bientôt quatre mois depuis la chute de Ben Ali qu'on attend d'avoir le moindre procès digne de ce nom d'un quelconque individu ou groupe qui a de par ses agissements, lorsqu'il était au pouvoir ou qu'il avait les faveurs de ce dernier, porté préjudice au pays et à son peuple (à l'évidence, on ne peut considérer les poursuites pour consommation de stupéfiants ou pour opérations de change illégales comme répondant à la description de "procès digne de ce nom"). Quatre mois sans qu'aucune purge sérieuse ne soit entreprise dans les rangs de l'appareil d'état et de la haute administration de tous ceux qui ont été les protagonistes actifs du pillage de biens public et privés, dont la télévision nationale nous a livré quelques exemples édifiants dans sa série d'émissions-chocs, ni des longs couteaux de l'appareil de répression qui ont torturé, harcelé, calomnié des centaines, voire des milliers de dissidents, de militants ou de simples citoyens dignes qui pour tout crime ont simplement refusé de se joindre au concert des thuriféraires et autres bonimenteurs et enfin de ceux qui se sont illustrés par le zèle qu'il mettaient à casser du manifestant, tuant, blessant, estropiant, terrorisant, il y a quelques années dans le bassin minier, il y a quelques mois un peu partout dans le pays et, si ça se trouve, il y a à peine quelques semaines ou quelques jours à la Kasbah, à l'avenue Bourguiba et ailleurs, après que ce cher monsieur Rajhi ait "dissolu la police politique"...
Monday, May 9, 2011
A quoi bon se répéter ?
Un flou pas artistique du tout
Faut-il se réjouir de la dissolution de la police politique ?
Le gouvernement de la révolution ou celui du "changement" ?
Les acquis de la révolution
On se paie notre tête ?
Les trois vérités de monsieur Caïed Essebsi
Faut-il se réjouir de la dissolution de la police politique ?
Le gouvernement de la révolution ou celui du "changement" ?
Les acquis de la révolution
On se paie notre tête ?
Les trois vérités de monsieur Caïed Essebsi
Friday, May 6, 2011
Encore un qui ne sait pas se taire
Décidément, c'est la chose la mieux partagée entre politiciens et autres politicards tunisiens. En dépit des faits connus du passé et des lourds soupçons du présent sur le rôle que monsieur Kamel Ltaïef peut avoir joué auprès des puissants d'hier et continuerait de jouer auprès de ceux d'aujourd'hui, les allégations de monsieur Farhat Rajhi à ce sujet ne pouvaient être considérées, au mieux, que comme des allégations à prendre avec toutes les réserves d'usage. Or, non content de s'être trahi une première fois dans son accès de colère noire sur les ondes de Mosaïque FM (voir le lien dans l'article précédent), M. Ltaïef a remis ça sur l'antenne de Nessma TV cette fois-ci, à une heure de grande écoute. Nul besoin cette fois-ci d'une diffusion sur Facebook. Dans une nouvelle envolée, M. Ltaïef vient de déclarer le plus spontanément du monde que la période de 1987 à 1992 (période à laquelle il était soupçonné d'avoir été l'éminence grise du régime par qui passait toutes les décisions importantes et qui faisait et défaisait les gouvernements) a été "la période d'or" du régime de Ben Ali " أعز فترة في حكم بن علي". Période faste due à ses bons offices auprès du maître ! Tiens, je ne le savais pas. Et moi qui croyais savoir qu'entre autres hauts faits de la période en question figurait la falsification des premières élections "pluralistes" de "l'ère nouvelle" annoncées en grandes pompes, la plus féroce vague de répression politique que la Tunisie moderne ait jamais connue et, si ma mémoire ne me joue pas des tours, la condamnation par contumace dans l'affaire de la couscous connection de feu Moncef Ben Ali, le frère du président que ce dernier décida de soustraire à la justice française comme il décida de lui soustraire des années plus tard le petit neveu gâté voleur de yachts...
Thursday, May 5, 2011
La "bombe" de monsieur Rajhi
Ce fut un long silence au point que je ne me souviens plus du titre de ma dernière chronique ni de sa date. Les raisons de ce silence sont des plus banales. Occupations et soucis de la vie courante d'ordre professionnel ou privé qui non seulement m'empêchent d'écrire en ne me laissant pas le minimum de temps et de disponibilité mentale nécessaires à cet exercice tel que je le conçois, mais ne me permettent même pas de suivre de près ce qui se passe ou ne se passe pas dans le pays, même si j'ai l'impression que c'est la dernière alternative qui est à retenir, ce qui m'amène à énoncer la deuxième raison. Bien sûr il y a eu le premier produit de l'instance de monsieur Ben Achour (sa dénomination officielle est autant pompeuse qu'insignifiante que je n'ai jamais su la retenir ni n'en ai eu envie) avec deux choix majeurs qui risquent d'avoir des conséquences néfastes, à savoir celui en faveur du scrutin de liste et la fameuse parité. Encore faut-il que le texte en question avec l'ensemble de ses options soit entériné par les instances du pouvoir provisoire et consacré dans un texte de loi officiel. Mais qu'y avait-il à dire alors que le mal était fait ou presque (en tout cas, si le projet devait subir quelque altération, elle ne concernerait probablement pas ses aspects les plus contestables et contestés qui, en toute vraisemblance, ne sont pas pour déplaire à M. Caïed Essebsi et consorts). Il y a aussi la sempiternelle cacophonie animée par les islamistes et autour d'eux (sempiternelle parce qu'elle ne fait que commencer et qu'elle m'a tout l'air d'être promise à un avenir florissant). Mais, là, sans avoir consacré un article à la question (j'en ai néanmoins consacré deux au thème "politique et religion"), je crois m'être déjà exprimé sur la question en des termes sans équivoque et ne pense pas avoir plus à dire sur ce chapitre. L'avenir (pas si lointain) se chargera de le faire pour ceux que ne suffit pas à convaincre ce que nous dit le passé récent et moins récent et le simple bon sens..
Il aura fallu qu'on publie la vidéo de l'ex-ministre de l'intérieur pour apporter une agitation réelle à la mare par ailleurs calme, en dépit de tous les gigotements mentionnés ci-dessus, et pour m'obliger à sortir de mon mutisme. Que nous apprennent les confessions de monsieur Rajhi et quelle signification leur accorder ?
Il aura fallu qu'on publie la vidéo de l'ex-ministre de l'intérieur pour apporter une agitation réelle à la mare par ailleurs calme, en dépit de tous les gigotements mentionnés ci-dessus, et pour m'obliger à sortir de mon mutisme. Que nous apprennent les confessions de monsieur Rajhi et quelle signification leur accorder ?
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Thursday, April 21, 2011
L'art d'enfoncer les portes ouvertes ou montrer pour mieux cacher : A propos d'une émission télévisée
Le dossier diffusé hier soir par la première chaîne de télévision tunisienne sur l'ancien président rappelle à bien des égards ce fameux reportage filmé en compagnie des membres de "la commission d'enquête sur la corruption" dans l'un des palais présidentiels et diffusé par la télévision le 19 février dernier (voir mon article). Le trait commun entre les deux émissions réside dans le sensationnalisme dans lequel certains journaux tristement connus étaient passés maîtres bien longtemps avant janvier 2011. Dans les deux cas, le premier objectif recherché est clairement celui d'émouvoir, de choquer, d'épater, de scandaliser, bref d'en mettre plein les yeux aux naïfs et peut-être même aux moins naïfs, de manière à entretenir la double illusion d'une information enfin libérée et d'un changement radical de régime. Est-il un meilleur moyen pour faire passer de telles illusions, finalement à peu de frais, que de tirer sur un mort, de pointer un doigt accusateur sur celui dont la culpabilité est avérée et étayée depuis belle lurette, de dénoncer celui qui s'est condamné lui-même en prenant ses jambes à son cou ? Qui des tunisiens ne sait pas aujourd'hui qui est Ben Ali, comment il a accédé au pouvoir et comment il a gouverné le pays au cours des 23 ans passés ? Même les moins informés, les moins politisés qui ont pu rester dans l'ignorance la plus totale à ce sujet jusqu'aux événements récents, aussi improbable que soit leur existence et aussi rares qu'ils puissent être, auront été généreusement servis par tous les moyens d'information et de communication déchainés depuis le 14 janvier pour profiter à qui mieux mieux de l'aubaine offerte. Présenter l'ex-président comme un satyre dépravé, trafiquant de drogue, agent du Mossad n'ajoute rien à son véritable passif et n'a pour effet que de faire douter un téléspectateur moyennement averti du sérieux de "l'enquête". Invoquer comme sources des documents "top secret" de l'état tunisien, voire même de la CIA (Sic !) ne mérite, au mieux, qu'un sourire désabusé et apitoyé sur le manque de métier de celui qui a concocté cette émission. Prendre d'anciens collaborateurs du dictateur déchu dont on ne peut même pas dire que c'étaient "des technocrates aux mains propres et aux idées neutres" finit par enlever le moindre soupçon de crédit à l'entreprise.
Wednesday, April 20, 2011
Les acquis de la révolution 2
Je n'ai pas vraiment changé d'avis depuis la publication du premier article ayant le même intitulé. Rien dans ce qui se passe sur la scène politique tunisienne n'incite à plus d'enthousiasme. Loin de là, à mon humble avis que j'espère de tout cœur erroné, tout, au contraire, évoque la morosité. Il s'agit seulement d'une autre perspective toute différente et qui pourrait, à la limite, être plus importante pour l'avenir du pays et des gens qui le peuplent. En effet, si dans mon premier article, j'ai essayé de remettre les pendules à l'heure en essayant de dresser un bilan tout à fait provisoire de ce qui a ou n'a pas été réalisé sur le plan politique de ce qu'on était en droit d'escompter suite au soulèvement populaire qui a amené la chute du président aujourd'hui en fuite et compte tenu de l'ampleur même de ce soulèvement et des sacrifices qui en ont été le prix, soit indiquer la différence entre ce que les gens pouvaient espérer obtenir et ce qu'ils ont effectivement obtenu, ce que je me propose de faire aujourd'hui, c'est d'essayer de faire le point de ce que ces mêmes gens ont tiré d'eux-mêmes, de leur fond propre, qu'ils se sont offert les uns aux autres et ont offert au pays tout entier, voire bien au-delà.
Thursday, April 7, 2011
Bourguiba et Ben Ali
Le jour anniversaire de la mort du leader historique, premier chef d'état de la Tunisie indépendante, a été marqué par des célébrations variées et inédites qui contrastent avec l'indifférence générale qui a systématiquement accompagné les anniversaires précédents. Ces célébrations et les hommages appuyés rendus au défunt président devaient servir de revanche posthume pour ce dernier sur celui qui l'avait détrôné pour lui succéder, tout en marquant la mort politique en attendant celle physique de celui-ci. Juste retour des choses, dira-t-on. Certes. Mais, a-t-on vraiment besoin dès qu'on a destitué un despote d'en réhabiliter un autre ? Est-on condamné à ne jamais déboulonner une statue sans en élever ou rétablir une autre ? Toute la question est là.
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Wednesday, April 6, 2011
L'insécurité, mythe ou réalité ? Comprendre l'incompréhensible
C'est le thème le plus constant qui n'a pas cessé un seul jour d'être d'actualité depuis un certain 14 janvier qui a vu le départ précipité et surtout inattendu de l'ex-président de la république. Pourtant, plus de deux mois et demi se sont écoulés depuis qui ont été riches en événements et en rebondissements et qui ont vu défiler trois hommes successifs au fauteuil de ministre de l'intérieur. Il n'en demeure pas moins que la situation ne semble guère s'améliorer et l'on peut même craindre qu'elle ne demeure longtemps incertaine et instable. Or, si un mélange de flottement, d'agitation et de manœuvres diverses était à la fois prévisible et compréhensible ou, du moins, explicable dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre du 14 janvier, on ne peut ni comprendre ni trouver de justification à la persistance de l'insécurité bien au-delà de cette période initiale.
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